Demandes publiques

L’Alberta avait une taxe de vente provinciale en 1936 et 1937 – un prélèvement de 3 % appelé une taxe sur les « achats ultimes ».

Elle faisait partie d’un vaste ensemble de politiques inattendues adoptées par le gouvernement créditiste radical dirigé par Bill Aberhart après l’élection de 1935. L’indignation publique a forcé les créditistes à l’annuler.

Bill Aberhart avait promis aux électeurs un « dividende de base » mensuel de 25 $ – équivalent à 450 $ en dollars de 2016 – mais il a introduit une taxe de vente à la place. Et aucun dividende.

Aberhart had promised voters a monthly $25 “basic dividend” – equivalent to $450 in 2016 currency – but introduced a sales tax instead. And no dividend.

Non pas que l’Alberta ne taxait pas déjà les biens. Elle percevait des recettes sur la vente de fourrures, d’amusements, de charbon, d’électricité, les pipelines, les paris, les téléphones, la propriété foncière, le tabac et l’alcool – les taxes sur le « péché ». Et sur l’essence.

La province croupissait dans les dettes pour le reste des sales années trente, enregistrant des déficits budgétaires jusque tard dans les années 1940.

Petroleum is the reason Alberta currently has no PST.

Le pétrole est la raison pour laquelle l’Alberta n’a actuellement aucune TVP.

La découverte de quantités massives de pétrole brut en 1936 dans la Vallée de Turner, au sud-ouest de Calgary, a permis à l’Alberta de s’établir comme l’économie la plus riche au Canada, par habitant…

Depuis des générations, les citoyens de l’Alberta ont donné à leurs élus un mandat clair : jouer à la loterie du revenu du pétrole au lieu de nous taxer de manière équitable. Et cela a fonctionné – la plupart du temps.

Quelle preuve cet article fournit-il de l’influence des électeurs? Comment pensez-vous que l’attitude des électeurs a influencé les résultats des élections au fil du temps?

Finch, D. (20 mai 2016). Why Alberta deserves a provincial sales tax. The Globe and Mail. (Seulement en Anglais)