Un devoir ou un choix?

Après l’élection de 2015, Élections Canada a mené l’Enquête nationale auprès des jeunes dans le cadre de ses efforts continus pour comprendre comment les obstacles au vote évoluent.

La majorité des jeunes étaient au moins quelque peu d’accord pour dire que le vote était simple et pratique (84 %), même s’ils étaient moins susceptibles que les adultes plus âgés d’être fortement d’accord.

L’intérêt pour la dernière élection fédérale était élevé dans l’ensemble : 86 % des jeunes et 93 % des personnes âgées ont dit qu’ils étaient très ou assez intéressés. L’intérêt pour la politique canadienne en général n’a pas été aussi enthousiaste : 19 % des jeunes ont dit qu’ils étaient peu ou pas du tout intéressés, contre 7 % des personnes âgées.

Bien que la plupart des jeunes (84 %) et des personnes âgées (88 %) pensent qu’au moins un des partis politiques traite d’enjeux qui sont importants pour eux, les jeunes avaient sensiblement moins l’impression de pouvoir changer les choses en votant (74 % contre 86 %).

Ce sondage a également montré que les jeunes sont divisés sur la question de savoir si le vote est un devoir ou un choix. Dans l’ensemble, 47 % estiment que c’est un choix, alors que 49 % pensent qu’il s’agit d’un devoir. En revanche, les personnes âgées sont beaucoup plus susceptibles de considérer le vote comme un devoir (64 %) plutôt qu’un choix (36 %). De plus, les jeunes chômeurs sont plus susceptibles que d’autres publics cibles de voir le vote comme un choix (60 %).

Accédez à plus d’informations dans le rapport de l’Enquête nationale auprès des jeunes sur le site Web Inspirer la démocratie.

Comment, selon vous, le vote obligatoire affecterait-il les attitudes des jeunes envers le vote?